Loi Hamon et stationnement : nouvelle tarification

La loi Hamon adoptée le 18 mars 2014 amène un changement de la tarification des stationnements, en appliquant le prix maximum au quart d’heure afin de se rapprocher davantage de la réalité des pratiques.

Des objectifs bien précis

Avant cette réforme, les parkings facturaient la demi-heure ou l’heure de stationnement entamée au conducteur. Ce nouveau système qui prévoit de diviser ce prix par quatre en faisant payer non plus à l’heure mais au quart d’heure est une mesure visant à rapprocher le coût à l’utilisation réelle des automobilistes.

Une personne ayant par exemple garé son véhicule pendant 20 minutes, ne payera désormais plus une heure entière mais une demi-heure. Au-delà de ça, c’est une solution de désencombrement des parcs de stationnement : en effet, les conducteurs ne resteront pas plus longtemps parce qu’ils auront payé l’heure complète, permettant ainsi une meilleure rotation des voitures. Pourtant, cela représente deux principaux risques pour les gestionnaires de parkings : une baisse de chiffre d’affaires, entrainant une hausse des prix qui sera mal perçue par les clients.

Les limites

Payer le parking au quart d’heure au plus est une nouveauté qui entrera en vigueur le 1er juillet 2015, bien que certaines villes appliquent déjà cette modification depuis janvier. Malgré le fait que l’objectif corresponde à améliorer le pouvoir d’achat des consommateurs, quelques exploitants de parkings ont trouvé le moyen de compenser le manque à gagner de cette réforme en augmentant le prix du quart d’heure par rapport à celui de l’heure.

Le prix du quart d’heure reste donc avantageux, mais passé les 45 minutes, la facture devient plus dérangeante dans certains cas : le gouvernement n’ayant prévu aucune mesure pour encadrer les tarifs pratiqués par les sociétés de parcs de stationnements.