Rachat de crédit : réduire encore sa mensualité avec la loi Hamon

Le regroupement de prêts permet de réduire ses mensualités mais dans la course aux gains de quelques euros, la loi Hamon permet de réduire encore un peu plus la marge.

Rachat de prêts : rappel de l’opération

Le regroupement d’emprunts est une opération de banque permettant aux emprunteurs de rassembler leurs différentes dettes en une seule. Ce financement permet de regrouper plusieurs types de prêts (immobilier, consommation) et doit faire l’objet d’une étude approfondie par un organisme spécialisé.

La première motivation des ménages Français dans le recours à cette opération est la promesse de réduction des échéances. Certains établissements annoncent par ailleurs jusque 60% de baisse (l’opération peut entrainer une majoration du coût total du crédit) entre les anciennes mensualités cumulées et la nouvelle. Dans cette course, la loi Hamon a ajouté un facteur important, celui de recourir à une assurance moins coûteuse.

Déléguer l’assurance, pendant 1 an

La loi Hamon propose aux emprunteurs de changer d’assurance pendant une année à compter de la signature de l’offre de prêt et le délai légal de rétractation passé. Cette mesure concerne aussi bien le prêt classique que le rachat de prêts immobilier ou consommation. Dans une optique d’allègement des mensualités, cette mesure permet de solliciter une assurance présentant les mêmes garanties mais présentant un coût nettement plus faible, ce qui se traduit par une échéance encore plus petite.

Pour cela, il faut comparer l’assurance proposée par le prêteur et démarcher d’autres compagnies soit directement, soit par le biais d’un intermédiaire de banque. Par ailleurs, les IOB (intermédiaires en opérations bancaires) spécialisé dans le rachat de prêts disposent bien souvent de mandats auprès de compagnies d’assurances et peuvent mettre en place ce type de couverture lors du montage du dossier.

Les freins rencontrés par les emprunteurs

Si en théorie cette mesure paraît très attractive et simple à mettre en place, la pratique ne fait pas ressortir le même constat. En effet, selon le site lepartenaire.fr, 1 Français sur 3 avait connaissance de cette loi lors de son lancement en janvier 2015. Par ailleurs, les prêteurs semblent ne pas vouloir jouer le jeu en mettant des barrières aux emprunteurs sur les garanties proposées par la nouvelle assurance et sur les démarches administratives longues et fastidieuses.

Ce constat ne concerne pas que les assurances emprunteurs, il concerne tous les types de couvertures. Si l’emprunteur est dans l’optique de réduire ses charges d’emprunts, il peut donc revoir ses différents contrats (assurance auto, habitation) et réaliser des économies qui auront un impact positif sur le budget.